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                                                                                                                                LA CHAMBRE DES DEPUTES EN 1883

 

 

 

Le 1 juillet 1883

 

            La Chambre des députés a attaqué, cette semaine la discussion, de la loi municipale. C’est la trentième loi qu’on fait depuis 1789 sur cette matière. Chaque gouvernement tient à faire la sienne. C’est le sujet qui prête le plus aux développements oratoires et à l’étalage de la science.

         Aussi les orateurs n’ont pas manqué. Voici M. de Lanessan qui veut que la France soit une agglomération de petites communes indépendantes. M. de Marcère lui répond vertement qu’une pareille organisation serait l’anarchie en permanence et la fin de notre magnifique unité nationale.

         M. Amagat, le terrible Auvergnat, qui parle provençal avec l’accent bordelais, tombe à la fois sur M. de Lanessan et M. de Marcère, mais il est arrêté dans ses élans par le président, qui lui fait de paternelles observations, lesquelles ont pour résultat de faire descendre M. Amagat de la tribune.

M. Beauquier veut qu’on limite les pouvoirs des préfets ; M. Jametel veut qu’on donne moins de conseillers aux petites communes, et que ce nombre ne dépasse pas douze pour 500 à 1.500 habitants.

         M. floquet propose un amendement donnant aux maires le droit de convoquer les électeurs sans autorisation du préfet. Tous ces amendements sont successivement rejetés et les vingt-huit premiers articles du projet de loi adoptés.

         La Chambre adopte également l’artiche 32 qui déclare inéligibles les individus secourus par les bureaux de bienfaisance et les domestiques attachés à la personne ; mais elle repousse un amendement de M. Lenient demandant que ceux qui ne savent ni lire ni écrire soient exclus des fonctions municipales.

         Ce n’est certes pas un moyen de relever les fonctions municipales, que de les peupler d’ignorants qui ne savent même pas signer leur nom. Mais la Chambre a des trésors de tendresse évangélique pour les ignorants. La discussion continue.

         Une demande d’interpellation de M. Granet sur les affaires du Tonkin a été renvoyée à mardi prochain.

         Dans l’intervalle, la chambre a voté un crédit de 5 millions pour le chemin de fer du sénégal et un crédit de 2 millions 500.000 francs pour le reboisements des montagnes.

         On ignore si la discussion relatives aux chemins de fer viendra avant ou après les vacances.

 

Le 8 juillet 1883

 

         La discussion de la loi municipale s’est continuée sans incident. Jusqu’ici il y avait deux listes électorales distinctes, l’une pour les conseils municipaux, l’autre pour les élections législatives. M. Floquet obtient que la même liste servira pour les deux élections.

         La Chambre décide que les séances seront publiques.

         M. Leydet, soutenu par M. Camille Pelletan, demande que les conseils municipaux aient le droit d’émettre des vœux politiques. Cette motion est repoussée par la Chambre.

         Dans la séance du 9 juillet, M. Barodet, au nom de quelques-uns de ses collègues de l’extrême-gauche, demande que la Chambre proclame l’amnistie à l’occasion de la fête du 14 juillet. Cette proposition est soutenue par M. Clovis Hugues.

         Après une réplique de M. Waldeck-Rousseau, la proposition d’amnistie est repoussée par 301 voix contre 89.

         Dans la même séance, M. de Marcère est venu demander que la continuation de la discussion de la loi électorale fût remise à une autre session. La Chambre repousse la proposition de M. de Marcère.

         Dans la séance du 10, une interpellation a été adressée au gouvernement par M. Granet sur les affaires du Tonkin. La discussion est restée courtoise et parlementaire jusqu’au moment où M. Paul de Cassagnac a demandé la parole pour résoudre à M. le ministre des affaires étrangères. Il accuse le gouvernement de n’entreprendre cette expédition que dans un but de tripotage et de spéculation.

         M. Jules Ferry met M. de Cassagnac au défi d’apporter à la tribune la preuve de ce qu’il avance. M. de Cassagnac lance alors à M. ferry les injures les plus regrettables, qui lui valent la censure avec exclusion des  séances.

         L’ordre du jour pur et simple demandé par le gouvernement est voté par 371 voix contre 82.

         M. Rouvier, au nom de la commission des chemins de fer, dépose son rapport sur les conventions conclues avec les grandes compagnies. Malgré l’opposition de la minorité, il est décider par 391 voix contre 115 que la discussion commence lundi prochain.

         La chambre décide ensuite que la pension de 12.000 francs décernée à M. Pasteur serait portée à 25.000 francs.

 

 



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