S'identifier      S'inscrire    visiteurs jour : 24     Total clics   :   444511

Amis Au président Beauté santé Cuisiniers Darsonval Diaporamas Informations loisirs
Jean Informatique Karting Les religions Mamy G. Régimes et santé Robert et Arlette

Bienvenue sur le site des familles d'Arsonval et Darsonval


Accueil

L'armée RUSSE

Ivan le Terrible, tsar de Russie

Catherine II de Russie

Les vestiges du passé

Madame de Pompadour

La Marquise de Brinvilliers

Le château de Fléchères

Jeanne, comtesse de La Motte

Jeanne, comtesse de La Motte (suite1)

Jeanne, comtesse de La Motte (suite2)

Jeanne, comtesse de La Motte (suite3)

Notre-Dame de Marceille

Saint-Guillem-du-Désert

Les Sarrasins dans le Languedoc

Les Annales de la Monarchie

La Bourse en 1883

Le Sénat en 1883

La Chambre des Députés en 1883

Politique fin XIX siècle

Le Drapeau de la FRANCE (1883)

Les Visigoths

Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc (suite)

Constitution de 1789

 
Clics 1318

 

 

IVAN VASSILIEWITCH

 

 

Tsar de Russie

 

(Le Grand et le Terrible)

 

1529 - 1584

 

 

       A la mort de sa mère, l'an 1538, Ivan âgé de 9 ans, fut dans les mains de trois tyrans (les Boïars - Grands du royaume) qui s'étaient emparés de sa personne et du gouvernement. Chouiski, le principal d'entre eux, proscrit ou dévoué à la mort tous ceux qui lui sont suspects. Siméon Belski, informé de ce qui se passe à Moscou, se rend auprès de Sip-Guerei, Khan de Crimée, pour l'exiter à rompre la paix avec la Russie. La guerre se rallume entre les deux nations. Mais l'armée des Tatars ou Tartares prend la fuite, avec une perte considérable, à la vue de l'armée des Russes. Ivan, parvenu à l'âge de quatorze ans, ouvre les yeux sur la tyrannie de ceux qui gouvernaient en son nom. Il prononce leur arrêt de mort, et Chouiski est la première victime qu'il immole à sa justice. Délivré de ses  oppresseur, il n'en devient pas meilleur, et n'use de sa liberté que pour livrer à l'impétuosité de ses passions, avec des favoris qui s'étudient à les enflammer. Ce délire dura l'espace de deux ans. L'an 1545, il s'avise de se faire couronner solennellement par le métropolite; cérémonie inusitée jusqu'alors en Russie, et prend le titre de tsar. Le couronnement fut suivi de son mariage. La princesse, par l'exemple de ses vertus et ses insinuations douces et persuasives, ramène son époux  de ses égarements. Il change de conduite, et se donne tout entier au soin du gouvernement. Sa première attention porta sur la législation. Il publia, dans une assemblée de nobles, un nouveau code qui fut appelé Ioudebnik. La réforme de la discipline militaire vint ensuite. Ivan établit la milice des Strelitz ou archers, dont une partie forma sa garde, et le reste fut employé dans ses armées. Il substitua le fusil à l'arc. La Russie vit, pour la première fois, sous son règne, des troupes réglées, des soldats toujours en armes, une milice prête à marcher à l'ordre du souverain. Son but n'était point de faire une vaine parade de ses forces. Il avait en tête d'abattre la puissance des Tatars (Tartares), et de réduire cette nation sous le joug de la Russie, qu'elle avait si longtemps opprimée. Il crut devoir attaquer d'abord, comme plus voisine, la principauté de Kasan, où régnait, depuis un an, sur le trône mal affermi, Iediguer, fils de Kasim, souverain d'Astracan. Les troubles qui agitaient la capitale, favorisaient son dessein. Pour l'exécuter, il commença par faire élever vis-à-vis de Kasan, une ville en bois, dont toutes les pièces avaient été taillées et assemblées à Moscou; c'était pour y faire hiverner ses troupes, au cas que la durée du siège de Kasan l'exigeât. Cette précaution fut superflue. La place, assiégée au printemps de l'an 1552, fut emportée au mois d'octobre suivant, après la plus funeste résistance, et le plus horrible carnage des assiégés. Iediguer, qui les avait animés par son exemple, tomba entre les mains du vainqueur en cherchant la mort dans les armes à la main, et trouva en lui un prince généreux qui savait estimer la valeur et la récompenser, loin de la punir, même dans un ennemi. Iegiguer devint l'ami du tzar sous le nom de Siméon. La prise de Kasan fut suivie de celle d'Astracan, en 1554, et celle-ci de la soumission presque entière des Tartares, qui s'empressèrent à l'envi de venir rendre hommage au tzar, et reconnaître sa souveraineté. Gustave Wasa, roi de Suède, avait fait, l'an 1537, avec la Russie, un traité de paix qu'il confirma l'an 1554. Ivan éprouva, l'an 1563, dans la perte de son incomparable épouse, un revers dont la Russie partagea le deuil avec lui. Privé de cette princesse, il revint à son caractère féroce dont elle avait tempéré les rigueurs. Pour la remplacer, il fit demander au roi de Pologne, Sigismond-Auguste, Catherine, sa fille, en mariage. Elle fut refusée; et, si l'on en croit les historiens russes, au lieu de la princesse, on envoya au tzar une jument superbement enharnachée. Quoi qu'il en soit, la guerre à l'occasion de ce refus, se renouvela entre les deux couronnes. Elle fut désavantageuse à la Pologne, qui perdit la ville de Polocz, en Lithuanie, dont le tzar envoya l'évêque et les principaux habitants prisonniers à Moscou.

       Ce prince donna, l'an 1568, un spectacle singulier à la Russie. Ayant convoqué une nombreuse assemblée, il y déposa le rang suprême; et, comme ses fils étaient trop jeunes pour gouverner, il abandonna le titre de tzar au tartare Iediguer, son ami, ne se réservant que celui de grand-prince. Iediguer, convaincu avec le public que ceci n'était qu'un jeu, laissa Ivan dans l'exercice de l'autorité souveraine, et reçut toujours ses avis comme des commandements qu'il ne pourrait enfreindre sans s'exposer à perdre la tête.

       Ivan, après cette abdication feinte, s'étant retiré dans un palais voisin de Moscou, y forma un corps nombreux de satellites, toujours prêts à remplir ses ordres sanginaires, contre toutes les personnes qui lui étaient suspectes. Mais bientôt il reprit le timon des affaires, sans quitter le lieu de sa retraite. Sélim II, sultan de Constantinople, exité par le roi de Pologne, venait de déclarer la guerre à la Russie, et faisait marcher des troupes pour lui enlever Astracan. L'entreprise ne fut pas heureuse, elle échoua par la trahison des Tartares de Crimée qui s'étaient vendus à l'armée turque. Vers le même temps, Novogorod, le berceau de l'empire de Russie, devint l'objet de la haine du tzar, sur les rapports empoisonnés qu'on lui fit des intelligences que cette ville entretenait avec le roi de Pologne. Ayant résolu sa perte, il y entra à cheval, accompagné de son fils, et entouré de ses satellites, fit main basse sur tout ce qu'il rencontra, et immola, pendant cinq semaines, à sa fureur, par divers supplices, au moins six cents citoyens par jour. Cette ville n'a jamais pu se relever de ce désastre, et se trouve aujourd'hui réduite à un simple village. Twer, et quelques autres villes, accusées du même crime que Novogorod, subirent le même châtiment. De retour à Moscou, Ivan y renouvela les scènes tragiques qu'il avait exécutées dans son voyage. Ces cruautés le rendirent odieux, non-seulement à ses propres sujets, mais aux princes voisins. Ivan, non moins habile que féroce, se maintint sur le trône dont on croyait qu'il allait être forcé de descendre, et fit face à tout ses ennemis. La guerre avec la Pologne n'était pas terminée, qu'une autre commençait avec la Suède. La Livonie en était le sujet. Ivan, ne pouvant engager les Livoniens à se soumettre à la Russie, les engagea, pour les soustraire à la Suède, à recevoir de sa main, pour roi, Magnus de Holstein, évêque luthérien de Derpt, mais ce ne fut qu'un roi titulaire, que tous les efforts d'Ivan ne purent mettre en possession de la Livonie. L'armée russe était dans ce pays lorsque les Tartares de Crimée, à l'instigation de la Pologne, firent une irruption en Russie, l'an 1571, et pénétrèrent jusqu'à Moscou, dont ils brulèrent les faubourgs. Plus de cent mille hommes périrent dans cet incendie. Ivan eut sa revanche la même année, dans une grande bataille que Vorotinski, son général, gagna sur les Tartares. Ayant fait, peu de temps après, la paix avec eux, et ensuite avec la Pologne, il reprit la guerre contre la Suède. Elle durait depuis six ans, et le tzar se croyait déjà maître de la Livonie, lorsqu'en 1578, les Tartares de Crimée vinrent interrompre ses progrès par une nouvelle incursion en Russie. Les ayant engagés, par un traité de paix, à se retirer, Ivan se voit attaqué, l'an 1579, par Etienne Batthori, roi de Pologne, qui lui redemende les places qu'il occupait, tant en Lithuanie qu'en Livonie et en Curlande. La Suède se joint à la Pologne, et le roi Jean III met à la tête des troupes qu'il envoie contre la Russie, Pontus de la Gardie, gentilhomme languedocien, mari de sa fille naturelle Sophie. Ce général étant entré dans la Carelie, fut victorieux partout, tandis que les Tartares attaquaient d'un autre côté les Russes, et remportaient des avantages sur eux, le tzar effrayé des progrès de ses ennemis et de l'épuisement de ses ressources, s'avise d'implorer la médiation du pape Grégoire XIII, pour obtenir la paix avec la Pologne. Grégoire, flatté de cette occasion d'établir une correspondance avec la Russie, charge le P. Antoine Possevin, jésuite, d'aller négocier un accommodement entre les deux cours ennemies, avec ordre de donner en même temps ses soins pour réunir la Russie à l'église Romaine. Mais l'ambassadeur n'eut aucun succès dans ce dernier objet de sa mission. On ne peut rien ajouter, suivant son propre récit, à l'accueil honorable que lui fit le tzar avec toute sa cour, qui se trouvait alors à Staritsa. De là, il se rendit au camp de Batthori qui faisait le siège de Pleskof. Il en rapporta en Russie des réponses qui n'étaient pas favorables. Enfin, après bien des allées venues d'un prince à l'autre, il parvint à leur faire conclure, le 15 janvier 1582, non un traité de paix définitif, mais une trêve de dix ans. La Suède n'y fut point comprise, et continua la guerre avec la Russie.

       Tandis que Possevin négociait auprès du roi de Pologne, un événement terrible remplit de deuil et d'effroi la cour de Moscou. Le tzar, soupçonnant son fils aîné d'avoir formé un complot pour le détrôner, punit du dernier supplice ceux qu'il regardait comme ses complices; et, sans écouter ses moyens de justification, lui déchargea sur la tête un coup dont il mourut au bout de quatre jours. Le désespoir suivit de près cet acte de barbarie, et accompagna le malheureux père jusqu'au tombeau, où il descendit le 19 mars 1584. Ce prince fut un composé de qualités héroïque et de vices énormes. En valeur, il eut peu d'égaux, et la discipline sévère qu'il établit dans ses armées, les rendit formidables aux puissances voisines. La réforme qu'il fit dans la législation, fut aussi sage que les conjonctures le permettaient. Honteux de la grossièreté de sa nation, il appela des étrangers pour l'instruire, appela de nouveaux arts, l'imprimerie entr'autres, dans ses états, et y fit briller quelques lumières à travers les ténèbres de l'ignorance. Mais sa cruauté ternit l'éclat de ses talents et de ses grandes qualités. On ne saurait compter les victimes qui, sacrifiées à son ambition, à sa cupidité, à ses soupçons, à sa colère, à sa haine, périrent par le feu, par l'eau, par la roue, par les gibets, et souvent de la main du prince. Ce fut sous son règne qu'Iermak, l'un des hetmans, ou chefs des Cosaques, commença, pour le compte de la Russie, en 1584, la conquête de la vaste contrée de la Sibérie.

 

"> Ivan le Terrible, tsar de Russie
Votre message -->

Classement
par date
croissante.
décroissante.
Vous
inaugurez
ce forum,
félicitations.
Pseudo Le 25-4-2024. Titre

 

Total des visiteurs  :    284772   dont aujourd'hui :   24    En ligne actuellement :  1      Total des clics   444511