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Le Jeudi 19 Mai 1994, à la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville de Troyes

 

 

 

 

Concert annuel

*

« A la Bien-Aimée »

Choeurs romantiques

de Schubert, Brahms et Berlioz

 

 

*

 

Françoise Ricordeau         (Chef de Choeur)

 

L’Ensemble Maurice Emmanuel fêtera son 30 ème anniversaire en 1995. Il n’en poursuit pas moins son cycle de concerts annuels. Cette année, c’est avec des choeurs romantiques que Françoise Ricordeau, sa directrice, a constitué son programme. Après avoir participé à la « Messe » de Serge Lancen avec l’Orchestre Aubois des Jeunes, ce programme témoigne de éclectisme d’une formation qui refuse de se laisser enfermer dans un genre.

« A la Bien-Aimée », c’est le joli titre donné à ce concert où figurent des oeuvres de Schubert, Brahms et Berlioz. C’est que ce concert qui ne dépassera guère l’heure, sera un hymne à la femme « qu’elle s’appelle Ophélie, Sarah ou Miranda, qu’elle apparaisse en simple bergère, en Diane chasseresse, en pâle léroïne ou en brune tzigane, qu’elle soit tendre ou passionnée ». C’est à elle que les poètes ont dédié les chants les plus beaux et les plus désespérés. Et les musiciens romantiques leur ont allègrement emboîté le pas, chacun avec sensibilité.

            Avec Schubert, c’est la pastorale amoureuse qui donne avec métaphore de l’animal atteint d’une flèche (deux extraits de « Rosamonde » chantant l’amour blessé.

            Le thème de la nature est aussi très présent dans Brahms : la nature consolatrice de ses peines ou complice de ses joies. Tandis que dans les chants tziganes, c’est la femme infidèle qui est évoquée.

            On peut s’étonner de trouver le nom de Berlioz, le « musicien maudit », maître du grand orchestre, dans ce programme. En référence à Harriet Smithson, son amour et à Shakespeare, son auteur préféré, l’ensemble donnera « la Mort d’Ophélie » et « Miranda », extrait de « la Tempête ». Et, avec un passage de l’oratoire «  L’enfance du Christ », l’amour divin sera également évoqué.

            Un choix qui n’engendre pas particulièrement la facilité. Tous les choristes sont de purs amateurs avec toutes les fifficultés que cela engendre pour se préparer. Mais on peut faire confiance à Françoise Ricordeau, à son exigence de qualité et à sa compétence en la matière : tout sera bien en place le 19 mai.

            Autre gage de qualité : la présence de Martine Lablée, professeur de piano à l’Ecole Nationale de Musique de Troyes, une excellente accompagnatrice qui a déjà travaillé avec l’Ensemble Vocal Maurice Emmanuel qui est soutenu, pour la circonstance, par le Centre Culturel.

 

 

Le Choeur Maurice Emmanuel à l'UFM de Troyes

 

 

 

Pourquoi  ce programme ?

 

            Tout simplement parceque Françoise Ricordeau aime faire aborder chaque année des oeuvres différentes aux choristes, juxtaposer oeuvres religieuses, oeuvres profanes, époques diverses, langues étrangères. C’est ainsi que se sont succédé les programmes suivants :

            Oeuvres religieuses : Missa Criolla, Gloria et Credo de Vivaldi, Stabat Mater de Rossini, Messe de Schubert .

            Oeuvres profanes : autour de la danse, avec Scott Joplin et Johann Strauss, programme « Renaissance » avec Clément Janequin et la chanson française, Canto général de Mikis Théodorakis.

            « Cette année, explique Françoise Ricordeau, nous avons mené de front ce programme Profane « romantique » en allemand, français et italien, avec la messe de Serge Lancen, en latin,   pour certains, la participation à l’oratorio « Nicolas de Flue », de Arthur Honegger, en groupement régional.

            Un tel choix ne donne pas beaucoup de place à la facilité, et jongler avec les styles et les langues est une dificulté certaine que les choristes surmontent avec parfois des moments laborieux !

            Mais, en fin de compte, heureux, me semble-t-il, d ne pas s’enfermer dans un genre précis. Je les remercie d’ailleurs pour leur fidélité ».

 

Le Programme :

 

- Hirtenchor de F. SCHUBERT (1797-1828)

 

“Bergères aux joues roses, venez vite danser ; Laissez-vous envahir par la joie du printemps”

 

- Jägerchor de F. SCHUBERT

                        Choeurs des chasseurs.

« Comme l’animal atteint d’une flèche, l’amour blesse... »

 

- Op 92 de J. BRAHMS (1833-1897)

 

- O schöne Nacht

“Dans un ciel féerique, la lune brille, doucement le garçon se glisse vers sa bien aimée”

 

- Spätherbst

« Comme si le ciel voulait pleurer une immense complainte »

 

- Abendlied

« Joie et soucis se sont dissipés. Le dernier sommeil est tout ce qu’ils ont laissé »

 

- Miranda de H. BERLIOZ (1803-1869)

Choeur d’Esprits de l’air, extrait de la fantaisie sur la tempête de Shakespeare

 

- 11ème danse hongroise de J. BRAHMS

- Prière du matin de H. BERLIOZ

                        Poésie de A. de Lamartine

 

- La mort d’Ophélie de H. BERLIOZ

                        Ballade d’après Shakespeare, extrait de « Trista »

 

- Adieu des bergers à la Sainte Famille de H. BERLIOZ

                        Choeur extrait de « l’Enfance du Christ »

 

- Ballet des ombres de H. BERLIOZ

                        Ronde nocturne (1829)

 

- 19ème danse hongroise de J. BRAHMS

- Le trébuchet de H. BERLIOZ

                        Scherzo à 2 voix

 

- Sara la baigneuse de H. BERLIOZ

                        Poésie de V. HUGO

 

- Zigeunerlieder de J. BRAHMS

 

            n°1 « Hé! Tzigane, prends ta guitare et joue nous le chant de la jeune fille infidèle... »

            n°2 « Que vous êtes sombres, flots tumultueux... »

            n°3 « Savez-vous quand ma bien-aimée est la plus belle ?... »

            n°4 « Mon Dieu, tu sais combien de fois j’ai regetté le baiser que j’ai donné... »

            n°5 « Et voici que commence la czardas... »

            n°7 « Te souviens-tu, mon tendre amour du serment que tu me fis jadis ?... »

            n°8 « Entends-tu les plaintes du vent ? Mon tendre amour, aie confiance en Dieu et ne pleure pas... »

            n°9 « S’ils me haïssent, pourquoi m’en préocuper ? Tes yeux sont des étoiles... »

            n°14 « Envieux, haïssez... Pourvu que ma tendre aimée me reste fidèle... »

            n°15 « Petite hirondelle, emporte ma missive, vole jusque dans la maison de ma bien aimée... »

           

 

 

 

Les choristes

 

         Il faut savoir que les choristes de l’Ensemble Vocal Maurice Emmanuel sont tous des amateurs troyens ou habitant la région. Certains d’entre-eux viennent de Romilly-sur-Seine, de Sézanne pour « s’entraîner » un soir par semaine et un dimanche matin par mois.

            La moitié de l’effectif s’est engagé dans un travail vocal individuel, ce qui améliore la qualité de l’ensemble.

            « Mais nous avons, comme beaucoup de choeurs d’amateurs, une faiblesse de recrutement dans les pupitres d’hommes, déplore Françoise Ricordeau. Aussi, je lance un appel : ténors et basses, venez nous rejoindre. Il n’est pas indispensable de savoir déchiffer une partition (bien sûr, ce serait mieux), car on peut travailler avec des cassettes. (maintenant il y a internet !... c’est beaucoup mieux !)

            Le choeur Maurice Emmanuel, l’an prochain, trente années d’existence. Nous cherchons dès à présent comment célébrer cet événement en produisant diverses manifestations musicales ».

 

Le choeur

 

 

Après le concert

 

         Pour avoir abandonné l’église Saint-Matin où ont lieu habituellement ses concerts annuels, l’Ensemble Vocal Maurice Emmanuel n’en a pas perdu pour autant son audience jeudi, la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Troyes était confortablement garnie : ses fidèles et, ils sont nombreux, n’ont pas été perturbés, semble-t-il par ce changement de lieu imposé par un programme qui chantait l’amour profane, ce qui pouvait paraître déplacé dans une église.

            « A la Bien-Aimée », une dédicace qui est tout un programme et indique un choix délibéré de chansons dédiées à l’être cher, même si l’extrait de l’Oratorio de Berlioz « L’enfance du Christ » détonne un peu : mais au fond ne s’agit-il pas là d’une autre forme d’amour terrestre, celui que portent les bergers à la Sainte Famille ?

Qui dit amour, dit romantisme. Qui mieux que les grands romantiques a chanté l’amour ? C’est donc tout naturellement qu’on retrouve côte à côte Schubert, Brahms, et Berlioz, même si le nom de ce dernier est plus volontiers accolé aux grands ensembles orchestraux. Et pour les poèmes, les signataires sont entre autres Shakespeare, le grand ancêtre, Victor Hugo, et Lamartine.

            Des chants d’inspiration diverses, tendres ou passionnés, joyeux ou tri stes, légers et primesautiers ou lyriques, chaleureux et pleins de feux ou pétris d’amour. Il y en avait pour tous les goûts dans ce programme dont les titres sortaient souvent des sentiers battus, même si ce n’est pas le cas des célébrissimes « chants tziganes » de Brahms.

            De toutes les couleurs pour chanter l’amour sous toutes ses formes : frais et printaniers chez Schubert, chaleureux chez Brahms, fougueux et passionné chez Berlioz, même si « Sara la baigneuse » a un ton moqueur.

            Sous la direction précise, rigoureuse et inspirée de Françoise Ricordeau, l’Ensemble Vocal Maurice Emmanuel prenant en l’occurrence la forme d’un choeur à générosité variable, a parfaitement traduit tous ces sentiments s’attachant à bien rendre les colorations les plus subtiles, avec beaucoup de justesse et une homogénéité de bon aloi. Avec toute la difficulté qu’il y a à juger une formation à un an d’écart, pour ma part, j’ai trouvé l’Ensemble Vocal en progrès et, par exemple, les deux petits choeurs féminins étaient de fort bonne qualité, alliant musicalité et sensibilité.

 

 

Le choeur féminin

 

            Que voilà donc un ensemble entièrement fourni de vrais amateurs qui atteint un niveau des plus appréciables, prouvant par ailleurs qu’il est à l’aise dans les styles les plus divers.

            Au piano, Martine Lablée, qui se tire à merveille de cet art délicat de l’enregistrement. Mais qui a prouvé, en duo avec Marie-Pierre Maitrot, qu’elle est aussi une excellente concertiste : les « danses hongroises » de Brahms, la 11ème, mélancolique et la belle coloration tzigane et la 19ème remarquable et pleine de fougue, étaient excellement interprétées.

Quoi d’étonnant que le public ait fait le plus chaleureux triomphe aux choristes, à leur directrice et aux musiciennes. Manifestement, il a bien aimé ce concert dédié à « la bien-Aimée ». J.N.

 

***

 

Le Samedi 17 Seprembre 1994

 

 Martine Lablée, Françoise Ricordeau et le Choeur

 

 

A

L’église de Saint-Lyé (aube)

*

CHOEURS ROMANTIQUES

BERLIOZ, BRAHMS, SCHUBERT

 

Françoise Ricordeau

Chef de Choeur

 

*

Pianistes

 

Martine Lablée

et

Marie-Pierre Maitrot

 

 Martine LABLEE et Françoise RICORDEAU

 

Martine Lablée et Françoise Ricordeau

 

            Samedi soir en l’église de Saint-Lyé, régnait un silence profond. Toute l’assistance, environ 150 personnes, était venue goûter le plaisir d’entendre une chorale dont les éloges ne sont plus à faire, celle de l’Ensemble Vocal Maurice Emmanuel. Tout le programme était basé sur les choeurs romantiques de Berlioz, Brahms, Schubert. Cette chorale dirigée d’une main experte par Françoise Ricordeau savait donner toute l’attention voulue à la musique, et surtout à toutes les nuances qui composaient les morceaux choisis comme Hirtenchor de F. Schubert, 11ème Danse Hongroise de J.Brahms, Adieu des Bergers à la Sainte-Famille de H. Berlioz, Miranda, Le Trébuchet et bien d’autres partitions de ces différents auteurs.

            Une heure passée dans le silence pour aprécier le talent de cet ensemble de choristes, accompagnés par cette grande artiste au piano qu’est Martine Lablée.

            Un merci également à Marie-Pierre Maitrot, elle aussi grande pianiste pour le concert en duo. Merci à tout l’ensemble vocal, à Françoise ricordeau, à l’Association des Loisirs de Saint-Lyé, à son directeur, qui a su une fois de plus satisfaire les amateurs de belle musique.

 

Le Choeur Maurice Emmanuel

 

 

 

 

Le choeur Maurice Emmanuel

 

 

 

 

 

 

***

 

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