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Bibliothèque Darsonval



 
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Ces Livres qui contiennent le nom de d'Arsonval ou Darsonval

 

 

  

 

 

         Pourquoi les cours d’Arsène d’Arsonval, professeur de médecine au Collège de France, sont-ils suivis par un public de plus en plus nombreux et enthousiaste ?

Pourquoi les bijoux de la marquise d’Arnac lui ont-ils été restitués par l’illustre gentleman-cambrioleur, alors qu’ils n’avaient jamais été dérobés ?

Et pourquoi le capitaine Alfred Dreyfus fut-il enfin réhabilité, le gouvernement ayant entre les mains la preuve formelle de son innocence ?

Tout cela, et d’autres choses encore, vous l’apprendrez en lisant cette nouvelle aventure d’Arsène Lupin, imaginée par Michel Zink.

           Quand vous saurez en outre que le professeur d’Arsonval a réellement existé, que Michel Zink est lui aussi professeur au Collège de France, et qu’il séjourne volontiers à La Borie, la  propriété léguée au Collège par son prédécesseur, vous comprendrez que la littérature réserve à ceux qui la cultivent des rencontres inattendues et des pouvoirs mystérieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

  

 Ma Vie sur les Pointes

Lycette Darsonval : un nom inoubliable pour tous ceux qui eurent le privilège de voir danser cette grande Etoile de l’Opéra.

Sa vie est un roman. Petite fille blonde qui dansait pour son plaisir sur la Butte Montmartre au son d’un orgue de Barbarie, elle est remarquée par une passante : une amie de Cléo de Mérode et de Camille Boss. L’inconnue conseille vivement à la mère de Lycette de l’envoyer à l’Ecole de Danse de l’Opéra. Ainsi commence une carrière prestigieuse qui fera d’elle une des plus grandes danseuses de l’Ecole Française, et la partenaire privilégiée de Serge Lifar.

Cette gloire pure, Lycette Darsonval la doit à un travail acharné, une volonté de fer, un courage à toute épreuve. Au-delà de toute fatigue, elle ne s’est jamais accordé aucune concession dans sa quête perpétuelle de perfection.

Avec les tournées de l’Opéra et à la tête de la Compagnie qu’elle avait fondée, Lycette Darsonval fut aussi l’ambassadrice du Ballet français à travers le monde, un monde dont elle a fait plusieurs fois le tour, infatigablement, parcourant l’Amérique, le Canada, le Japon, la Chine, la russie, et même la Sibérie.

Elle fut aussi conférencière avec son spectacle «  Trois siècles de Danse à l’Opéra «  présenté sur toutes les scènes du monde, et aussi chorégraphe de nombreux ballets dont certains restent inscrits au répertoire de l’Opéra.

Dans ses souvenirs, Lycette Darsonval ne nous parle pas seulement de ses triomphes, mais aussi de ses joies et de ses peines, de son combat permanent contre la jalousie et l’injustice et toutes les cabales et rivalités inhérentes à ce milieu de la Danse dont les règles sont celles de la jungle ; tous revers d’une gloire amplement méritée, mais payée fort cher, en sueur, en sang, en larmes, et par les déchirures de sa vie de femme.

Un document passionnant écrit par la grande dame du Ballet français.

 

            Lycette Darsonval, ex-danseuse étoile de l’Opéra de Paris, a été aussi la première directrice de l’Ecole de Danse de l’Opéra de 1957 à 1960 ; maître de ballet à l’Opéra de Nice en 1963-1964 ; professeur au Conservatoire de Nice de 1971 à 1976 ; professeur de cours de perfectionnement à l’Opéra de Paris. Elle est depuis 1980 Officier de la Légion d’Honneur.

 

 

 

 


 

 

 Arsonval et son passé - Jaucourt au cours des siècles

 

Autrefois, quand on prenait le train, le chef de gare de la station parcourait les wagons en criant : «  Arsonval-Jaucourt « .

C’est donc l’histoire de ces deux villages de la Champagne méridionale, villages situés de part et d’autre de la rivière Aube (la Blanche), qui vous est contée.

Arsonval est une petite agglomération bordant la fameuse route nationale n°19, ancienne route royale parallèle à l’ancienne voie romaine Langres-Reims, dont les constructions s’étagent à flanc de côteau.

Vous trouverez dans cet ouvrage la vie d’un village à différentes époques, depuis son origine ; ses moments de fêtes, de drames, le labeur, les distractions, les espoirs d’une existence simple des gens de la campagne dans sa claire vallée.

Jaucourt au pied de sa « montagne », surnommée la petite Suisse a un passé glorieux. Son château médiéval dont il ne reste que quelques vestiges, a connu son heure de gloire puisque le duc de Bourgogne y séjourna.

Ce livre retrace cinq siècles de l’histoire de ces deux petits villages séparés seulement par la rivière d’Aube et la voie de chemin de fer Paris-Bâle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 La Seigneurie de Jaucourt en Champagne méridionale

           En 1989, M. Jean Mercier publiait un beau livre sur les dalles tumulaires de l’église Saint-Pierre de Bar-sur-Aube, œuvre de piété envers les anciens habitants de cette ville, mais aussi de stricte érudition, car l’auteur a voulu être à la fois exhaus tif et précis.

Aujourd’hui il nous donne un livre moins ambitieux, mais tout aussi sérieusement documenté, sur la seigneurie de Jaucourt au temps de l’un de ses plus prestigieux détenteurs, le duc de Bourgogne Philippe le Hardi. Il a exploité cette mine de renseignements qu’est la série B des Archives départementales de la Côte-d’Or. Vingt seigneurs, quatre-vingts officiers, deux cents artisans apparaissent dans son livre, parce qu’ils ont vécu dans un rayon d’un à deux jours de marche de Jaucourt, qu’ils ont habité cette localité ou bien reconstruit son château. Quantité d’anecdotes instructives évoquent la vie quotidienne à la fin du Moyen-Age.

Le lecteur retrouvera aussi dans un court chapitre les plaques funéraires de certains de ces personnages, conservées dans les églises de Jaucourt et de Montier-en-l’Isle. La documentation épigraphique est très abondante en Champagne méridionale. Elle pourrait enrichir l’histoire sociale et, à ce titre au moins, elle mériterait une enquête systématique. Que tous les amateurs éclairés du passé, qui liront le livre de M. Jean MERCIER, y puisent un motif d’entreprendre, là où ils résident, une recherche aussi utile et aussi passionnée que la sienne. Préface de Michel BUR, professeur à l’Université de Nancy II.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Le Service des Ames à la Cour

            Les cours des princes en général et la cour du roi de France en particulier retiennent de plus en plus l’attention des historiens. A juste titre. Pendant longtemps, ceux qui étudiaient les progrès de l’Etat se sont surtout interessés au Parlement, à la Chambre des comptes, à toutes ces cours souveraines qui couronnaient la hiérarchie d’une bureaucratie foisonnante. En réalité, vus sous un certain angle, un conseiller au Parlement, un maître des comptes sont d’assez modestes acteurs de la vie politique quotidienne. Les grandes décisions sont conseillées et imposées par ceux qui entourent le roi. C’est la cour qui est le siège du pouvoir.

     Analyser les mécanismes du pouvoir, c’est d’abord étudier le fonctionnement des institutions curiales dans le cadre desquelles agissent les hommes d’influence : le Conseil, où tout se joue finalement ; mais aussi la Chambre, qui est le cœur de l’Hôtel du roi, dont le personnel, chambellans nobles et valets de chambre non nobles, garde en principe le corps du roi mais est trop proche de lui pour ne pas influencer son esprit.

Le fonctionnement des institutions est une chose, qu’il faut se garder d’ignorer. La connaissance des hommes qui les peuplent en est une autre, tout aussi nécessaire. Car les chambellans, par exemple, serviront le roi dans les provinces, ou seront, en cas de besoin, les capitaines de ses armées. La Chambre fonctionne comme une école et un réservoir de cadres. C’est un des lieux essentiels de l’exercice du pouvoir.

Mais l’exercice du pouvoir n’est peut-être pas la fonction principale de la cour. La cour est surtout le lieu où le roi met en scène sa majesté. C’est le théâtre de sa magnificence. C’est le cadre somptueux des cérémonies qui donnent un sens à son autorité. C’est là qu’œuvrent les intellectuels et les artistes qui ont pour tâche de justifier et d’embellir la fonction royale. La cour est un lieu de pouvoir. C’est aussi un lieu de culture.

C’est enfin un lieu de piété. Comment en serait-il autrement, puisque le pouvoir royal plonge ses racines dans le sacré ? A la fin du Moyen-Age, et pour longtemps encore, il serait bien trompeur de poser une Eglise et un Etat trop distincts l’un de l’autre. A côté des gens de finance, des gens de justice, des chevaliers, les clercs jouent auprès du roi un rôle fondamental.

Ne parlons pas de tous les prélats qui, siégeant au Conseil ou passant à la cour, y jouent un rôle plus durable ou plus épisodique. Ne parlons pas non plus des chapelains qui assurent le service divin dans les saintes chapelles de la Cité ou de Vincennes. Il y a, à la tête de la clergie curiale, deux personnages dont on savait l’importance mais qu’on connaissait mal, l’aumônier et le confesseur du roi. Et c’est le grand mérite de Xavier de La Selle d’avoir étudié les aumôniers et les confesseurs des rois de France du début du XIIIème à la fin du XVème siècle. Son travail est une contribution remarquable à cette connaissance de la cour royale qui nous semble aujourd’hui si nécessaire et qui est pourtant si imparfaite encore.

Le lecteur trouvera dans l’ouvrage qui lui est ici offert une parfaite étude non seulement des hommes qui ont exercé les deux fonctions d’aumônier et de confesseur du roi, mais aussi de la nature de ces fonctions elles-mêmes. Le plus grand mérite de ce travail à la fois institutionnel et prosopographique est peut-être, cependant, d’avoir bien marqué les évolutions. Il nous impose la conclusion qu’en trois siècles les deux fonctions ont fait preuve d’une surprenante plasticité.

C’est l’aumônerie royale qui apparaît d’abord, à la fin du règne de Philippe Auguste (1180-1223), organisée par le roi dans le cadre de son Hôtel. Les aumônes contribuent à la magnificence du prince, mais ne nécessitent rien de plus qu’une activité matérielle et comptable. Il s’agit de collecter les restes de nourriture de la table royale, et de distribuer de l’argent, du lard, des harengs, Manieur d’argent, l’aumônier du roi a été le plus souvent au XIIIème siècle, un chevalier du Temple.

La nécessité de la confession s’est imposée au XIIIème siècle. Mais l’obligation de se confesser à l’ordinaire du lieu posait au roi et à une cour itinérants de difficiles problèmes. Au milieu du XIIIème siècle (1243, 1256), des bulles pontificales ont donc accordé au roi et à sa cour un confesseur, que le roi a longtemps choisi dans l’ordre dominicain.

Rien donc de plus distinct, par l’origine et le rôle, que les deux fonctions d’aumônier et de confesseur du roi. Au XIVème siècle, une double évolution se produit. D’une part l’aumônier et le confesseur jouent, dans la cour puis dans l’Etat, un rôle de plus en plus important. Le statut de l’aumônier et celui du confesseur se rapprochent l’un de l’autre au point d’être tout à fait semblables.

A partir de 1343, le confesseur du roi est épaulé par un aide (socius). En 1387, la création du confesseur du commun le dispense d’écouter la confession de tous ceux qui suivent la cour. Il est bien maintenant le confesseur du roi seul. Dans le même temps, l’ascension de l’aumônier est plus spectaculaire encore. Un sous-aumônier le décharge du travail matériel et comptable qu’impliquait sa fonction. Il peut se consacrer à de plus hautes tâches. Il devient peu à peu le maître des institutions hospitalières du royaume. Et pour la première fois, en 1371, l’aumônier du roi est dit conseiller du roi. En somme, les fonctions d’aumônier et de confesseur du roi ont évolué comme n’importe quelle fonction curiale sous les Capétiens : multiplication des aides, rôle accru, transformation d’une simple fonction curiale en fonction d’Etat.

Dans le même temps, les profils des confesseurs et des aumôniers, si différents au départ, se rapprochaient insensiblement. L’aumônier du roi cessa naturellement, au début du XIVème siècle, d’être un chevalier du Temple. Ce fut, pendant un temps, un clerc quelconque, souvent pourvu de beaux canonicats. Michel de Brèche, aumônier de Jean le Bon de 1350 à 1355, est un de ces clercs, pourvu de nombreux canonicats. Mais il a ce trait nouveau qu’il a fait de fortes études universitaires. Il est maître ès arts et en médecine, bachelier en théologie. Et si le dominicain Pierre de Treigny est le premier confesseur du roi à abandonner sa fonction pour devenir évêque, en 1352, Michel de Brèche est le premier aumônier du roi à abandonner la sienne pour devenir également évêque en 1355. Quelques années plus tard, ce fut un usage assez généralement respecté que le confesseur obtienne un évêché et n’abandonne pas pour autant sa fonction de confesseur.

Le dernier moment fort de l’évolution se situe à la fin du XIVème siècle. Il est la conséquence de la grande bataille que les maîtres séculiers de l’Université ont mené contre les Dominicains à propos de l’immaculée conception de la Vierge. Sur ce point, les Dominicains s’en tenaient à la tradition. Ils ne croyaient que la Vierge avait été conçue sans péché. Mais les maîtres séculiers de l’Université avaient soutenu avec passion la conviction nouvelle que Marie avait été conçue sans péché. Ils  avaient triomphé à Paris. Et la déroute des Dominicains avait eu, pour notre sujet, d’importantes conséquences. En 1389, Charles VI se séparait du confesseur dominicain qu’il avait. Et c’est Michel de Creney, qui était alors aumônier, qui devenait son confesseur. Michel de Creney était un ancien élève du collège de Navarre, maître ès arts. Il a joué un grand rôle dans la vie intellectuelle parsienne au temps de Charles VI. Pourvu de nombreux canonicats, il est devenu évêque d’Auxerre dès 1390. Avec lui, plusieurs choses sont désormais bien claires : l’aumônier et le confesseur du roi ont un profil tout à fait semblable ; les uns et les autres sont des « intellectuels » ; ils ont reçu une solide formation universitaire, beaucoup ont marqué la culture de leur temps.

Au XVème siècle, l’évolution est tout naturellement menée à son terme : Jean d’Aussy (1448-1452), Jean Cœur (1461-1464), Jean Balue (1464-1469) sont à la fois confesseur et aumônier du roi. De même Jean de Rély (1483-1499), qui est à la fois confesseur du roi et son « grand aumônier ».

Et c’est là que, très justement, Xavier de La Selle achève son étude, au début du XVIème siècle, au moment où le grand aumônier est devenu un des plus haut dignitaires de la Maison du roi, toujours un évêque, exerçant une autorité suprême sur les établissements charitables du royaume, véritable ministre de l’assistance publique de l’Etat moderne.

Lieu de pouvoir, lieu de culture, lieu de piété, tout tableau de la cour du roi de France serait incomplet qui n’accorderait pas leur juste place au confesseur et à l’aumônier du roi. La belle étude de Xavier de La Selle permet de combler cette lacune. Elle est indispensable à quiconque s’intéresse à la naissance de l’Etat moderne. Bernard Guenée, membre de l’Institut.

 

 


 

 

L'Héritage de l'Abbé Saunière

           La découverte de Rennes-le-Château par mes parents est due à une suite de hasars et remonte à la dernière guerre mondiale. A cette époque nous habitions Perpignan où mon père exerçait la profession d’industriel alors que ma mère tenait un petit commerce.

Vers la fin de l’année 1942, lorsque les troupes allemandes occupèrent la ville, mes parents jugèrent plus prudent de nous envoyer vivre, mon frère et moi qui étions alors très jeunes, dans le petit village de Bugarach, dans l’Aude. Difficile d’accès et éloignée des routes importantes, cette petite bourgade située au pied même du point culminant des Corbières, allait nous servir de refuge jusqu’à la fin de la guerre.

Nous allions à l’école du village et je me souviens que c’est par notre instituteur, M. G., que mon père apprit l’existence d’une propriété à vendre dans la commune voisine de Rennes-le-Château. Il s’agissait de l’ancien domaine de l’abbé Saunière, un riche curé qui, à sa mort en 1917, avait légué tous ses biens à sa servante, une demoiselle Marie Dénarnaud, l’actuelle propriétaire. Elle était maintenant très âgée et ne parvenait plus à subvenir à l’entretien du domaine qu’elle laissait peu à peu aller à l’abandon.

Dès notre première visite à Rennes, mes parents, séduits par la beauté du site, cherchèrent à rencontrer la vieille demoiselle qui, très méfiante, s’enfermait chez elle à l’approche de toutes personnes étrangères au village. Aussi ce ne fut qu’introduits par M. G. qui la connaissait de longue date car il avait été, durant plusieurs années, son pensionnaire alors qu’il était instituteur à Rennes, que Marie Dénarnaud accepta de nous laisser pénétrer dans sa propriété pour nous la faire visiter.

Au début, elle se montra fort peu empressée à notre égard mais, au fil de nos visites dominicales, elle s’habitua à nous et devint plus accueillante. Cependant elle se montrait toujours réticente à l’idée d’avoir à se défaire de sa propriété. Bien avant nous, de très nombreux acquéreurs s’étaient présentés, le domaine étant en vente depuis près de trente ans. Mais Marie Dénarnaud ne s’était jamais vraiment résolue à vendre.

Et ce ne sera encore qu’après bien des hésitations qui vont durer plus de deux ans, qu’elle se décidera finalement à céder sa propriété, en viager, à mesz parents.

C’était la solution qui lui convenait le mieux et qu’elle avait toujours recherchée.

Par testament daté du 26 juillet 1946, elle fit de mes parents ses légataires universels.

Dès lors, elle n’eut plus qu’une seule hâte, celle de nous voir installés auprès d’elle. Cela fut fait quelques mois plus tard.

A ce moment là, Rennes-le-Château n’était qu’un petit village et les rares visiteurs de passage, fascinés par l’incomparable paysage qui s’offrait à leurs regards, ne s’interrogeaient pas encore sur l’insolite tour crénélée qui se dresse fièrement face à la chaîne des Pyrénées.

Quand à nous, nous ignorions tout sur la vie de l’abbé Bérenger Saunière et nous étions bien loin d’imaginer que nous allions assister à la naissance d’une fabuleuse histoire de trésor. Claire CORBU et Antoine CAPTIER.

 

 


 

 

 Quelques Seigneuries au Vallage

           Cet ouvrage n’a pour objet que les temps antérieurs au 11 juin 1790, jour où disparurent en France les restes de la féodalité. Sur trente-cinq seigneuries dont j’ai traité, trente étaient situées au Vallage, l’un des huit districts de la province de Champagne, le reste se trouvait en Champagne propre, autre district de la même province, et le tout dans les limites actuelles du département de l’Aube ; c’est pourquoi j’ai donné à mon travail le titre de Quelques seigneuries au Vallage et en Champagne propre.

Des notions préliminaires sur le régime féodal servent comme d’introduction au corps de l’ouvrage.

Pour éviter des renvois trop fréquents, par rapport à certaines familles possédant plusieurs seigneuries, je me suis contenté d’ajouter au nom du personnage celui de la seigneurie où se trouvaient les plus amples renseignements à son sujet.

La table détaillée des matières, qui se trouve à la fin du volume, donne une idée sommaire de mon travail. Les trois tables alphabétiques qui suivent, touchant les choses, les lieux et les personnes dont j’ai spécialement parlé, donneront la facilité à chacun de connaître ce qui l’intéresse le plus ; mais celui qui voudra compulser tout le travail y découvrira grand nombre de seigneuries et de seigneurs dont les noms ne figurent point à ces différentes tables.

J’ai évité de donner la louange, surtout aux vivants, de peur de passer pour flatteur ; j’ai, d’autre part, omis certains détails dans la crainte d’éveiller la moindre susceptibilité. Mon but primitif n’ayant été que de faire des recherches sur les paroisses par où la Providence m’avait fait passer, on ne devra pas s’étonner de trouver tant de développement sur certaines seigneuries et si peu sur d’autres.

Afin de n’avoir point à citer à chaque page l’auteur auquel j’ai emprunté, j’indique les principales sources qui, en dehors des manuscrits, ont fécondé mon travail. Abbé CAULIN, Rouilly-saint-Loup le 8 février 1867.

 

 

 

 

 

 


 

 

 L'Aéronautique dans le Département de l'Aube

           De Léonard de Vinci traçant le dessin prophétique de la machine volante aux navigateurs aériens d’aujourd’hui qui font au monde un visage nouveau, quelle rude épopée écrite dans le sang et par l’effort de tous les précurseurs, de tous les chercheurs d’idéal, des pionniers de la plus belle conquête, qui à travers les siècles ont été hantés par les mystères de l’infini «  pour lequel nous n’avions ni barques ni voiles «  et qui se sont acharnés aux moyens «  de violer l’azur vierge « , pour finalement, après bien des trébuchements et des chutes, en triompher et l’asservir aux fins de l’homme.

M. Léon DARSONVAL – une âme d’apôtre – a su trouver des étapes de toute cette conquête a travers les annales du département de l’Aube. Il a évoqué l’envol du plus léger que l’air qui faisait dire au marquis d’Argenson que «  la garde des trésors, l’honneur des femmes et des filles seraient bien exposés jusqu’à ce qu’on ait établi des maréchaussées de l’air ».

Il nous fait revivre la période héroïque des premiers exploits qui se succèdent fiévreusement de 1909 à la veille de la guerre et il nous redonne le spectacle d’une génération qui s’attachait avec passion, dans une frénétique émulation, à ouvrir les chemins du ciel à l’activité des hommes, à constituer aussi une arme nouvelle qui allait avoir à «  servir » si glorieusement. Intuition de toute une génération volontaire qui savait combien la Patrie allait avoir besoin d’elle.

M. Léon DARSONVAL fait aussi sa place au persévérant effort d’organisation de l’aéronautique dans la paix.

Le grand nom de Dieudonné COSTES y est légitimement associé pour son inoubliable traversée de l’Atlantique.

Grands voyages à travers le monde, conquête de records, raids éclatants ont porté, jusqu’aux terres les plus lointaines de notre empire colonial, nos idées et nos courriers, notrre pensée, notre idéal.

Quarante mille kilomètres de lignes de commerce et de poste, aujourd’hui régulièrement exploités sous notre pavillon, nous relient aux capitales d’Europe, à notre empire africain, à nos colonies de l’Extrême-Orient, et, par la côte de l’Afrique Occidentale Française, jusqu’en Amérique du Sud ; l’ouverture des liaisons postales de l’Atlantique-Nord n’est pas si lointaine.

«  La Conquête de l’Air ?... une illusion  » a-t-on écrit.

Donnons des moteurs puissants, faisons des ailes solides à l’  « illusion », et confions lui nos espoirs.

Nos pilotes sauront les porter loin dans l’optimisme du ciel.

C’est la leçon de confiance qu’enseigne le livre utile de Léon DARSONVAL. 

M. LAURENT- EYNAC, Président de la Fédération Aéronautique de France – Ancien Ministre de l’Air.

 

 


 

 

 Biographie de Troyes et du Département de l'Aube

            Un mot seulement pour dire le but que nous nous sommes proposé en écrivant ce livre.

Bien des gens connaissent les illustrations de la France et même celles de l’étranger, et il n’est pas rare d’en rencontrer qui ignorent les célébrités qui les touchent de près, celles qui sont le produit particulier du sol natal.

Faire connaître brièvement les personnages dont s’honorent à juste titre la Ville de troyes et le Département de l’Aube, indiquer le lieu et la date de leur naissance et de leur mort, les principaux faits qui les caractérisent, leurs productions les plus importantes, si ce sont des écrivains ou des artistes : tel est le but que nous avons essayé de remplir ; le public dira si nous l’avons atteint. Nous ferons observer que nous ne nous sommes occupé exclusivement que des hommes nés dans l’Aube.

Mais en même temps que l’étude de nos personnages illustres sera un puissant stimulant pour nous porter à les imiter, et nous fera voir que souvent les positions sociales les plus modestes ne sont pas un obstacle à la vertu et au travail couronné de succès, celle de quelques célébrités malsaines. – rares heureusement dans notre département, - ne doit pas être passée sous silence. Ce n’est pas en cherchant à les cacher qu’on en détruira le souvenir. Et puis c’est encore une leçon qui nous apprend à détester le vice qui conduit quelquefois les meilleures natures à leur perte par l’abus de qualités qui auraient pu, sinon les mettre en évidence, au moins en faire de bons citoyens, amis du devoir et de tout ce qui est moralement beau.

Notre petite Biographie locale ne s’occupera que des personnages morts à ce jour, laissant de côté les illustrations cotemporaines auxquelles le temps doit apporter sa consécration finale : elles sont dans la carrière, et la course qu’elles ont encore à fournir ne peut qu’ajouter un nouveau fleuron à la couronne que leur décernera l’Histoire.

Nous dédions cet ouvrage à la jeunesse studieuse : elle sera fière, nous l’espérons, de ceux qui l’ont précédée dans la vie, et elle s’efforcera, nous n’en doutons pas, à marcher d’un pas ferme et assuré à la conquête du beau et du bien dont ses ancêtres lui ont donné l’exemple.

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 La Bonne Fée Arlette

 

 

 

 

A ma petite Arlette, tendrement aimée, je dédie ces pages, en cet heureux Noël de Paix, premier anniversaire de sa naissance.

Puissent-elles l’attacher indéfectiblement au Pays de ses ancêtres et l’inciter, au cours des ans, et au milieu du brouhaha de la vie, à venir parfois se recueillir et élever son âme, dans la solitude du Vallon, sur les bords de la Fontaine à Arsonval , qui daigna lui donner son nom. Noël 1945.

Livre de poèmes de M. Léon Darsonval, Pilote Aéronaute.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Cahiers de Doléances au bailliage de Troyes

Notre Centre de recherches sur la civilisation de l’Europe moderne poursuit une enquête, entre autres, sur les structures sociales et sur les mouvements populaires en France aux XVIème, XVIIème et VIIIème siècles. Les cahiers pour les Etats généraux constituent une des sources principales pour de semblables recherches. Le malheur, c’est que pour les Etats généraux des XVIème et XVIIème siècles, si nous disposons bien des cahiers définitifs des trois Ordres, nous disposons de beaucoup moins de cahiers préparatoires des bailliages et des sénéchaussées, à peu près pas de cahiers de la base, ceux des paroisses et des ressorts de justice inférieure. Si leur rareté est regrettable pour tous les Etats généraux, elle l’est encore bien plus pour ceux de 1614-1615. L’on savait, en effet, déjà que, grâce à un artifice de procédure, les électeurs des paroisses rurales et les habitants des  petites villes avaient été représentés aux Etats généraux par une majorité de magistrats. Les officiers de justice, le « quatrième Etat », s’était substitué au Tiers Etat. L’on savait que ces officiers, tout en sauvant les apparences, avaient abandonné l’essentiel des revendications de leurs électeurs, et s’étaient surtout préocupés de sauver la vénalité des offices, l’absolutisme royal et l’inviolabilité de la personne des rois, conditions de la puissance des officiers. Mais l’on ne pouvait mesurer l’écart entre leur action et les désirs de la base, paysans et petits bourgeois, ni connaître exactement l’esprit et les vœux de ceux-ci. L’on appréciera donc toute l’importance du travail de M. Yves DURAND, agrégé de l’Université, mon assistant au Centre de recherches. M. Yves Durand, au cours de dépouillements poursuivis pour nos enquêtes d’histoire sociale, a trouvé dans les archives communales de Troyes soixante-six cahiers et procès-verbaux d’assemblées de la paroisses et de châtellenies champenoises pour les Etats généraux de 1614-1615. Un seul avait été publié, d’après une copie. Peut-être existe-t-il dans d’autres archives départementales et locales d’autres cahiers de paroisses de même type. Jusqu’ici il n’en a été à peu près pas retrouvé. Bien que limitée à un fragment de province, la publication de M. Yves Durand est donc d’une importance exceptionnelle. Nombre de ces textes étaient de lecture difficile : ils ont été copiés et collationnés avec soin. Ils sont présentés avec une introduction érudite sur l’Etat de la Champagne au moment de la rédaction de ces cahiers, une comparaison éclairante entre ceux-ci et des cahiers analogues de 1789 ; pour chaque cahier ou procès-verbal, une annotation donnant les informations nécessaires sur la paroisse, la seigneurie ou la châtellenie, et pour l’ensemble, des documents en appendices, qui complètent l’introduction. Le lecteur devrait trouver tous les moyens d’utiliser des textes particulièrement riches. Roland MOUSNIER, professeur d’histoire moderne en Sorbonne. Directeur du Centre de recherches sur la civilisation de l’Europe moderne.

 

 

 

 


 

 

 Les Ex-Libris de Charles Favet

 CHARLES FAVET

 

Un maître de la gravure sur bois.

 

Charles FAVET, graveur sur boisConduit d’une main sûre, le burin attaque le bloc de cormier, dur comme le roc, lisse comme le marbre. De minuscules copeaux en jaillissent, que Charles Favet chasse d’un souffle léger. L’artiste « sculpte » son dessein, entre le trait, son geste a la précision de celui d’un horloger. Car la gravure sur bois ne permet aucun repentir : le graphisme doit être dégagé sur ses deux côtés, afin que l’image apparaisse en relief. Et le xylographe n’a à sa disposition aucun procédé mécanique pouvant lui venir en aide, comme il en existe parfois dans certaines disciplines. Pendant des décennies, l’art de Charles Favet fut tout entier au service de sa ville d’adoption. Rémois d’origine, nul mieux que lui ne sut mettre en exergue le lyrisme des vieilles pierres de la cité qui vit naître Mignard et Girardon. Nul mieux que lui ne sut en être le chantre. Cela, avec une délicatesse, une subtilité que l’on ne trouve pas toujours chez les tenants d’un art se limitant au strict noir et blanc. Ex-Libris de Léon Darsonval, Pilote-Aéronaute

Il y aurait un journal entier à remplir si l’on voulait évoquer la mémoire de Charles Favet sans omettre quoi que ce soit de ses activités : xylographe, créateur d’ex-libris, lithographe, écrivain et même revuiste (si, si, il a commis dans sa jeunesse des textes de revues qui furent donnés à Troyes sur les scènes de théâtre ...).

Charles Favet naquit à Reims en 1899. En septembre 1914, àla suite du bombardement de cette ville, il rallie Troyes où il demeurera jusqu’à sa mort, le samedi 17 juillet 1982. Pendant plus d’un demi-siècle. Charles Favet a réalisé un nombre important de bois gravés, la plupart d’entre eux concernant Troyes et sa région. Dans cette estimation ne sont pas compris les bois destinés à illustrer les ouvrages auxquels l’artiste participa comme graveur ou comme auteur. Quant à sa création d’ex-libris, elle aurait exigé bon nombre d’expositions particulières. Elle compte en effet une quantité impressionnante de numéros d’opus. Le hasard tient une grande place dans la vie de Charles Favet. En 1925, après avoir dessiné plusieurs aspects d’une vieille maison à pan de bois sise rue Gambey, dessin que les amateurs finissent par s’arracher, l’artiste qui ne veut pas fabriquer les « remake » à jet continu, s’ouvre de son problème à son ami Voné, antiquaire et grand amateur d’art (le « shériff », vous vous souvenez ?) qui lui conseille simplement de s’essayer à la gravure sur bois. Chose dite, chose faite. Et voilà Charles Favet parti à la recherche d’un canif et d’un morceau de bois de fil pour graver, devinez quoi ? L’inévitable ruelle des Chats... Le bois de fil, ce n’est là qu’un début. On passe aussitôt au bois « de bout », technique qui autorise davantage de finesse et de précision dans le détail. L’art de Charles Favet est unique. La ville de Troyes est pour lui une série de paysages urbains à graver. Elle est une représentation de son rêve, un prétexte pour des réalisations magiques, en un mot : une critique de sa sensibilité. Favet travaille en province, comme Paul Cézanne, comme Pompon, comme Monticelli, témoignant de l’originalité profonde de son talent et de la perfection de ses méthodes graphiques. En 1960, le Prix de la Société française de gravure lui est remis par l’Académie des Beaux-Arts de Paris, et Charles Favet devient de ce fait lauréat de l’institut. Paradoxalement, il n’obtiendra jamais aucun prix aux Salons de la Société artistique de l’Aube, dont il est membre du conseil d’administration. A mourir de rire... L’œuvre de Charles Favet est plurielle. Si le graveur, à une certaine époque de sa vie, choisit comme matériau le linoléum, si, à une autre époque, il confie les dessins qu’il réalise à la pierre lithographique, bien vite il adopte une démarche qui sera celle dont il surmontera avec maestria toutes lesdifficultés. La gravure sur bois est indissolublement liée à l’existence de Charles Favet. Son burin, inlassable, fixe pour la postérité les coins du vieux Troyes dont l’artiste sait extirper la  substantique mœlle. La main est souple, qui sculpte le cormier, ou le buis, faisant surgir du passé tout ce qui fit et qui fait encore la grandeur de la vieille cité des Comtes de Champagne.

Le plus souvent, Favet s’exprime dans un strict noir et blanc, recréant avec une subtilité infinie le jeu de l’ombre et de la lumière. Sombres, étroites, tortueuses, bordées de demeures aux tourelles en ardoise, aux murs en damiers de craie et de brique, aux façades en pan de bois, les vieilles rues de Troyes, vues par Charles Favet, exhalent cette sortie de poésie misérabiliste qui leur sied à merveille et témoigne d’un talent magnifique, dû à un artiste habile entre les habiles.

Mais Charles Favet avait aussi connu la plus grande notoriété dans le domaine des ex-libris. Il s’employait à s’adapter le plus possible aux goûts du bibliophile et réalisait ainsi des ex-libris appropriés, non seulement par la devise, mais également par la forme. De la vive opposition du blanc et du noir, Favet tirait des effets sobres et de bon goût qui, très souvent, frisaient le génie. Ses compositions en couleur sont de petites œuvres d’art, et il ne faut pas s’étonner que Charles Favet ait connu en son temps la faveur des bibliophiles, ceux de France et du monde entier. Le graveur troyen réalisa notamment les ex-libris de la princesse Elizabeth d’Angleterre, du duc d’Edimbourg, d’Edouard Henriot, du cardinal Feltin, etc. Que dire encore de Charles Favet, sinon que c’est un secret instinct qui lui a montré sa voie et que seul il a étudié la technique de son art. A force de travail et d’opiniâtreté. Dans son ex-libris personnel, une faux constitue, avec le cercle du soleil interrompu par le côté de la gravure, les initiales de l’auteur, symbolisant également la naissance et la mort, cependant que les rayons de l’astre tombent sur les tours de la cathédrale de Reims et éclairent, de leur gloire, une presse. Du haut en bas de la composition, serpente, en forme de retourné, la devise « Favet Magno Fortuna Labori », empruntée au poète Marcus Manilius. Charles Favet tient tout entier dans cette formule. RAY – L’Est-Eclair

 

 


 

 

 Jacques Arsène d'Arsonval

           Si la plupart des habitants de la commune de La Porcherie et du canton de Saint-Germain-les-Belles en Haute-Vienne ont entendu parler d’Arsène d’Arsonval, beaucoup d’entre eux en n’ont qu’une idée approximative.

Pour les plus jeunes, les collégiens de St. Germain-les-Belles vous dirons que c’est celui qui a été choisi pour donner un nom à leur collège. Les lycéens de Brive-la-Gaillarde en Corrèze et d’autres villes de France qui fréquentent un lycée d’Arsonval, vous feront la même r éponse. Comme il faut vivre avec son temps, les lycéens du Lycée d’Arsonval de Brive lui ont d’ailleurs ouvert un site sur le web : www.brive.fr  et  http://www.communes.com/limousin/haute-vienne/la-porcherie_87380/

Les anciens de la commune ont également donné son nom à leur club du 3ème âge qui est ainsi devenu le Club d’Arsonval et parmi ses membres quelques-uns l’ont même connu.

Mais il faut dire que la célébrité qu’avait acquis cet enfant du pays à la fin du XIXème siècle et au début du XXème s’est quelque peu émoussée au fil des ans.

Il semble donc nécessaire, lorsqu’on s’intéresse à l’Histoire et au Patrimoine de la contrée, de raviver les mémoires et c’est le but des lignes qui vont suivre.

Avant d’aller plus loin, voyons déjà ce que nous en dit le dictionnaire Larousse :

« Arsonval (Arsène d’) physicien français né à La Porcherie Haute-Vienne en 1851, décédé en 1940 ; ses travaux concernant l’action thérapeutique des courants de hautes fréquences sont à la base des traitements appelés d’Arsonvalisation. Il est l’auteur de perfectionnement de divers appareils électriques, notamment du galvanomètre à cadre mobile. Membre de l’Académie de Médecine 1888 et de l’Académie des Sciences 1894. »

 

Nous en savons donc un peu plus sur le personnage, mais nous allons tenter d’en savoir encore davantage par l’étude des différents ouvrages qui ont été consacrés à cet homme de sciences ainsi que par les divers articles qui ont pu évoquer ses travaux.

Mais voyons déjà ce qu’en pensent ses concitoyens.

Les quelques anciens dont il a été fait allusion plus haut et qui l’ont approché vous résumeront cela en vous disant : « C’était un grand savant. » C’est à la fois très juste et très vague. Si nous recherchonsà nouveau la définition de cette expression dans le Larousse, nous verrons qu’il y est dit que le terme de savant est à la fois un adjectif et un nom en parlant de personne qui possède telle ou telle science et qui a des connaissances étendues. La phrase donnée en exemple est la suivante : « Les savants assurent la gloire d’un pays. »

Cela a été le cas pour d’Arsonval dont les travaux ont assuré la gloire de la France, tant dans le pays lui-même qu’à l’étranger. Il en résulte, sur le plan local, que les habitants de La Porcherie en sont très fiers et tiennent à toujours honorer sa mémoire.

Nous tenterons donc d’y contribuer.

Cependant, avant de laisser le lecteur aller plus loin, je crois bon de lui indiquer que si la vie du Professeur Jacques-Arsène d’Arsonval peut s’apparenter sur certains côtés à un vrai roman, ce n’est pas un tel récit qu’il a entre les mains. Pas plus d’ailleurs qu’une biographie.

Il est vrai que, pour parler de lui, je me suis reporté à celles qui ont déjà été écrites à son sujet, plus particulièrement par les Docteurs Louis Chauvois et Léon Delhoume, en ne manquant pas de les citer chaque fois que je leur ai emprunté quelques lignes.

C’est grâce à ces auteurs qui ont approché le Professeur d’Arsonval et qui ont transcrit leurs relations dans des pages devenues pratiquement introuvables de nos jours, qu’il nous est permis de mieux connaître le grand homme.

 

 

 

 


 

 

 L'Année Scientifique et Industrielle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

De Claude Bernard à D'Arsonval

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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