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Hommage rendu à Françoise Ricordeau

Directrice et Chef de Chæur

de l'Ensemble Vocal Maurice Emmanuel      «------- Lien

en la ville Champenoise de Troyes,

où a participé comme Ténor, Jean-Claude Darsonval, pendant une durée de cinq années consécutives.

 

Françoise RICORDEAU 

 

          Tout commence au début de l’année 1991. Dans les journaux, une petite annonce : « Demandons, voix de « Ténor et de Basse », s’adresser et téléphoner à Mme Ricordeau, pour prendre rendez-vous et passer audition à l’Ecole Normale de Troyes ».

          N’hésitant pas un seul instant, je pris rendez-vous sur le champ. Et ce n’est qu’après de nombreuses répétitions, de la volonté et perspicacité, que ma remise à niveau s’effectua... grâce à la technique employée et à son savoir-faire. Et l’heure de mon  premier concert arriva.

          L’Ensemble Vocal Maurice Emmanuel déjà d’un niveau reconnu dans le département de l’Aube. Venait d’être repris il y a très peu d’année par Mme Ricordeau. Le nouveau chef de choeur devait y donner un nouvel élan et le faire évoluer vers des sommets où les critiques se firent beaucoup plus remarquables à notre égard.

          Ce premier concert, en ce qui me concerne, était programmé pour les 12 et 16 juin, l’un devait être donné à Rumilly-les-Vaudes (Aube) et le second à Troyes, en l’abbaye de Saint-Martin-ès-Aires (au Site Universitaire, Bd Barbusse à Troyes)

 

          Le programme décrivait les différentes époques des chants que nous allions chantés.

          Il disait ceci : « De tous temps, musique et architecture ont été étroitement mêlées. Les qualités sonores de la caverne qu’explore l’anachorète troglodyte ; le chant grégorien qui fait résonner les voûtes des abbayes cisterciennes ; les polyphonies hardies qui montent à l’assaut des nefs gothiques ; l’opéra baroque et le palais du Roi Soleil : chaque musique a un cadre qui lui est propre et dans lequel elle prend toutes ses dimensions. Accordéon et bal musette sont inséparables des guinguettes au bord de l’eau, tout comme Boris Vian et les caves de Saint-Germain-des-Prés. L’historique, le sociologique s’accordent avec l’artistique.

Et nous, Troyens, aubois, posons cette question : quelle musique jouait-on dans ces demeures du XVIème siècle qui jalonnent notre ville et notre département ?

L’iconographie montre de petits groupes de musiciens, de  faisant de la musique dans des  ne suyspièces d’importance moyenne, souvent autour d’une table garnie de victuailles, et l’aspect familial, convivial, l’emporte sur l’officiel et le professionnel.

          A l’époque de la Renaissance, c’était l’habitude de « mêler les voix aux instruments » pour interpréter des chansons profanes dont beaucoup étaient composées par Clément Janequin, musicien de la civilisation brillant et galante que symbolisent les châteaux de la Loire.

Chansons descriptives, rustiques, narratives, érotiques, galantes devaient alterner avec des airs de danses.

          Dans les cadres prestigieux du Manoir de Rumilly-les-Vaudes et de l’Abbaye St. Martin-ès-Aires récemment restaurée, le choeur Maurice Emmanuel convie les auditeurs à être :

...  « expers d’oreilles et des yeux, ou autrement il vauldrait mieux se taire ; mais je vous prie que vous soyez soigneux de ne chanter si vous n’avez à boire ». (texte anonyme du 16è siècle)

 

                                                       L'Ensemble Vocal Maurice Emmanuel    

 

                                                   Le choeur Maurice Emmanuel devant le Manoir de Rumilly-les-Vaudes

 

 

                                               L'Ensemble Vocal Maurice Emmanuel

 

                                                                                       L'intérieur du Manoir

 

 - Quand je bois du vin clairet                      Anonyme

  - Voyci le verd et beau may                         Jacques Mauduit

 - Ce moys de may                                         C. Janequin

 - Il s’en va tard                                            C. Janequin

 - Toutes les nuits                                         C. Janequin

 - My lady carey’s dompe                             Anonyme

 - Plus ne suys                                              C. Janequin

 - Il est bel et bon                                         Passereau

 - Deux extraits du Festino (pièces en duo)   Galilei

 - Weep, o mine eyes                                    John Bennet

 - Come again                                              John Dowland                                 

                                                                                                         - L’amour, la mort et la vie                       C. Janequin

                                                                                                         - A minuit fut fait un réveil                      Chedeville

                                                                                                         - Danceries                                                 Gervaise

                                                                                                         - Sfogava con le stelle                                Monteverdi

                                                                                                         - Ardo si                                                     Blanchieri

                                                                                                         - Mignonne allons voir si la rose              Guillaume Costeley

                                                                                                         - Trio                                                          Dornel

 - Au premier jour du joly moys                    C. Janequin

 - Au joly jeu du pousse avant                      C. Janequin

 - Il était une fillette                                     C. Janequin

 - O doux regard, o parler                            C. Janequin

 - L’aultre jour de bon matin                       C. Janequin          

 - La meunière de Vernon                            C. Janequin

 - La Girandola                                             Th. Morley

 - Danceries                                                  Attaingnant

 - Les cris de Paris                                        C. Janequin

 - Quand je bois du vin clairet                     Anonyme

 

 

Le Choeur en concert à Rumilly-les-Vaudes

 

 

 

       Les Interprètes

 

          Dans un souci de respect musicologique, le choeur Maurice EMMANUEL, constitué d’amateurs troyens et aubois, s’est produit avec un nombre variable de chanteurs. Le choeur entier  a interprèté les « Cris de Paris », ce qui n’a pas été une hérésie musicale, le texte pouvant justifier un grand nombre de personnes.

 

          Sophie KOROL, professeur de musique à Sedan, a jouée fifférentes flûtes à becs, et Aline KOROL, le violon. La partie de basse a été confiée à Eleri JONES, assistante d’Anglais à Troyes.

          L’ensemble a été dirigé par François RICORDEAU qui a troqué ses rôles de professeur de musique à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres, de choriste à AKADEMIA, pour celui de chef de choeur.

 

Extrait de la presse du 15 juin 1992

 

L’ensemble vocal Maurice Emmanuel a ses fidèles qui ne rateraient  pour rien au monde, son concert annuel.

Mais cette année, ils risquent d’être un peu perdus : ce n’est pas un concert qu’il donnera, mais deux. Surtout, il fait une infidélité à l’église Saint-Martin de Troyes, où traditionnellement, il se présente.

C’est que, cette année, Françoise Ricordeau, après Vienne, a décidé de revenir en France, plus précisément à cette époque brillante et galante de la Renaissance qui a vu s’éclore toute la brochette ds châteaux de la Loire.

Et dans l’Aube, toute une série de manoirs, hôtels et églises qui sont autant de joyaux de notre patrimoine. De cette constatation à vouloir marier  architecture et musique, il n’y avait qu’un pas que Françoise Ricordeau s’est empressée de franchir allègrement.

C’est ainsi qu’est né, grâce au soutien du Syndicat d’Initiative de Rumilly-les-Vaudes, le projet de donner un concert dans la grande salle du manoir. Un projet qui s’est concrétisé vendredi avec un auditoire très correct pour une petite commune d’une centaine de personnes.

La musique du 16ème siècle est assez mal connue : d’ailleurs on en fait  volontiers fi et on a tort, car c’est de la musique souvent brillante, toujours élégante, à l’image de son époque qui prend toute sa saveur dans un cade pour lequel elle a été crée.

Ce n’est pas très évident pour des amateurs de déjouer les pièges de la polyphonie bien que Françoise Ricordeau ait réussi à bien mettre en place les chants choisis, malgré un certain déséquilibre du volume sonore, les registres masculins étant trop peu nombreux et à insuffler une âme à ses éléments démontre, si besoin est, son talent de chef de choeur et la qualité du travail réalisé.

On a ainsi pu découvrir dans un concert où, comme à l’époque, voix et instruments – les flûtes à bec de Sophie Korol, le violon de Aline Korol et le violoncelle d’Eleri Jones – se mêlaient, une musique très agréable et pleine d’attraits chantant souvent l’amour courtois, mais non exempte d’humour et parfois fort gaillarde.

Le programme était essentiellement composé de partitions du 16ème siècle français auxquelles s’ajoutaient quelques pièces de la Renaissance anglaise avec un petit crochet par l’Italie.

Le plus prolifique mais aussi le plus inventif, proposant les rythmes les plus diversifiés, a été certainement Clément Janequin : à lui seul, il constitue une gamme offrant un large éventail des tendances de la chanson de l’époque. S’il est un virtuose de la gauloiserie, il sait se montrer aussi poète délicat, raffiné et sensible.

Comme les Costeley, Passereau, Chedeville ou autres Mauduit, il a composé un bouquet très coloré de chansons rustiques, narratives, descriptives, gaillardes ou humoristiques, et ses « Cris de Paris » sont un merveilleux petit chef-d’oeuvre que nul compositeur plus renommé ne désavouerait.

Un bouquet de chansons profanes, trop souvent délaissées au profit de la musique sacrée qui a fait l’enchantement du public.

 

 

Jean-Claude Darsonval et ses collègues choristes

 

Les choristes

 

***

 

        A Chaource (Aube) le 20 septembre 1992

 

Orgue et choeurs : le symbiose

 

Ce dimanche, l’église accueillait la formation Maurice Emmanuel et l’organiste Patricia Huot.

 

          Chaource sous le signe de la culture, dimanche, l’orgue a retenti en l’église Saint-Joseph. Les choeurs de l’Ensemble Maurice Emmanuel lui ont donné la réplique.

          Deuxième concert de l’été organisé par le Syndicat d’Initiative, la manifestation a attiré quelque quatre-vingts personnes. Mélomanes avisés ou simples amateurs ont pu se régaler du talent de Patricia Huot, une jeune organiste de Saligny, élève de Mr. Jean-Marie Meignien.

          Les oeuvres de Sinet, Bach et Mozart ont envahi l’église, lieu merveilleux à l’acoustique incomparable pour un tel récital.

 

 

L'Ensemble Vocal Maurice Emmanuel en concert à Chaource

 

          La Chorale Maurice Emmanuel, dirigée par Françoise Ricordeau a, quant à elle, donné de la voix. Avec quarante personnes, la formation existe depuis 20 ans. L’Ensemble se produit régulièrement dans la région et très bientôt à la cathédrale de Troyes. En effet, les choristes viendront se greffer aux autres choeurs lors de "Nuits de Champagne", le 9 Octobre.

          Ce week-end., la formation a présenté un répertoire profane de la Renaissance. Pour terminer cette matinée musicale, la voix s’est liée à l’orgue pour

 «  l’Ave verum corpus » de Mozart et la cantate 147 « Jésus que ma joie demeure », de Jean-Sébastien Bach.

          Après une heure et demie de musique et de chant, les spectateurs ont regagné leurs foyers comblés d’un bien-être musical.

 

 

 L'ensemble vocal à Chaource (Aube)

 

 

L'ensemble vocal Maurice Emmanuel à Chaource (Aube)

 

 

 

***

 

Préparatifs du concert de Troyes le 9 Octobre 1992

 

 Françoise RICORDEAU et Marc SUAVET (Ad Artem)

 

Les deux chefs de choeurs : Françoise Ricordeau et Marc Suavet (chef du choeur Ad Artem)

 

 

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