SOUVENIRS D'UN ENFANT PENDANT LA GUERRE (1939 - 1945)

PROLOGUE
J’ai toujours aimé poser des questions, interroger plus qu’affirmer. Je me pose alors la question : pourquoi ai-je en 2004/2005 éprouvé le besoin d’écrire les nombreux souvenirs qui me restent de l’enfance et de l’adolescence, depuis les prémices de la guerre mondiale jusqu’à son achèvement ? Peut-être les commémorations exceptionnelles du débarquement de juin 1944, de la libération des camps nazis et de la destruction de Dresde en février 1945 m’y ont-elles incité, soixante ans après les faits eux-mêmes.
La rédaction de ces pages n’est en aucune façon une contribution à l’histoire locale des lieux où se sont produits les évènements que j’évoque et ne mérite pas le titre de mémoires, ce qui serait inapproprié et immodeste. Non, ce ne sont que de simples souvenirs, dont certains détails sont un peu émoussés par le temps qui a passé alors que d’autres sont encore bien nets dans ma mémoire.
Ces souvenirs concernent ce que j’ai vu et vécu à mon humble niveau et qui n’a rien d’exceptionnel en période de guerre. De trop nombreux enfants et adolescents ont été confrontés à des situations autrement pénibles et tragiques ; ces pages sont surtout destinées à d’éventuels jeunes lecteurs du début du vingt-et-unième siècle, nés et installés dans la paix en notre pays.
Que l’on veuille bien être indulgent si, au cours de mon récit, j’emploie en permanence la première personne puisque ces souvenirs me sont tout à fait personnels.

Raymond Darsonval (Auteur)
Herbéviller (Meurthe-et-Moselle)
Je suis né en 1928, deux ans avant ma soeur Gisèle, dans ce petit village de 200 habitants, à cheval sur la Route Nationale n°4 qui mène de Paris à Strasbourg.
Charles et Charlotte Darsonval, mes parents, s’y étaient installés peu de temps auparavant car mon père y possédait un garage où il vendait et réparait, aidé d’une petite équipe de mécaniciens, tout ce qui roulait dans une bonne partie du canton : automobiles, machines agricoles, motos et vélos.
En plus de l’église et de l’école, le village possédait une boulangerie – épicerie – bistrot, une autre épicerie, un charron, le garage de mon père, et plusieurs cafés. La compagnie du chemin de fer à voie métrique Lunéville – Blâmont – Badonvillier nous avait dotés d’une gare dont les installations ferrovières servaient de terrain de jeu aux garçons, et même d’un « café-hôtel de la gare ».........etc
Vous pouvez si vous le souhaitez, vous procurer le fascicule de quarante pages, à l’adresse ci-dessous, dont l’auteur n’est autre que notre ex-président de notre ex-association Darsonval : Raymond DARSONVAL.
Raymond DARSONVAL
7 rue des Champs Retraits
54136 BOUXIERES-AUX-DAMES
Tel : 03.83.22.79.06
Mr. Raymond Darsonval est décédé le 11 août 2012
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